
Contrairement à ses prédécesseurs, Sora n’est pas encore disponible au grand public. OpenAI a déclaré que l’outil est actuellement réservé à un usage interne, principalement pour évaluer les risques potentiels, notamment dans un contexte où les deepfakes se propagent sur internet, et à l’approche d’élections aux États-Unis et en Europe.
Récemment, une entreprise hongkongaise en a fait les frais, lorsqu’un de ses employés a été victime d’une attaque utilisant un deepfake pour piéger le président de l’entreprise lors d’une visioconférence. Cette manipulation a conduit au transfert de 200 millions de dollars de Hong Kong en cinq virements, soulignant l’urgence de développer des technologies telles que Sora pour mieux comprendre et contrer de telles menaces.

Crédit : Martin Anderson
OpenAI, également à l’origine de ChatGPT et de Dall-E, a collaboré avec des artistes visuels, des designers et des réalisateurs pour optimiser Sora afin qu’il réponde au mieux aux besoins des professionnels de la création.
Sora peut créer des vidéos à partir de descriptions écrites ou même d’une simple image. De plus, l’interface est capable d’étendre la durée d’un film existant ou de reconstituer des parties manquantes d’une vidéo, ce qui offre des possibilités infinies en matière de création vidéo.
Sur son site, OpenAI a dévoilé plusieurs séquences générées par Sora, détaillant chaque requête qui a permis de les produire. Parmi les exemples impressionnants, on peut observer une femme se promenant dans les rues nocturnes de Tokyo, des navires de pirates s’affrontant au milieu d’une tasse de café, un jeune homme lisant un livre parmi les nuages, ainsi que des mammouths déambulant dans la neige.
Bien que Sora ne soit pas encore accessible au grand public, son potentiel créatif et ses capacités techniques suscitent déjà un vif intérêt dans le domaine de la création vidéo et de l’intelligence artificielle générative.