Étape 1 : Établir une vision claire
Il est essentiel d’assurer l’alignement de toutes les parties prenantes avec la vision stratégique. Cette vision doit détailler l’usage prévu des données, que ce soit la réduction des coûts, la création de nouveaux produits/services, l’amélioration des conditions de travail, ou encore la mise en conformité. La localisation des données à exploiter doit également être considérée.
Étape 2 : Établir les cas d’usage
Les cas d’usage peuvent provenir de diverses sources, qu’il s’agisse de l’identification d’irritants, de l’émergence de nouveaux besoins, ou encore du désir de l’équipe de direction d’innover un produit ou un service. Le processus de définition de ces cas d’usage s’articule concrètement autour d’ateliers de brainstorming organisés en collaboration avec les parties prenantes. Cette démarche se déploie en plusieurs étapes distinctes.
- Nommer le cas d’usage : Commencez par attribuer un nom à votre cas d’usage, de préférence à l’infinitif, pour une meilleure clarté et simplicité.
- Définir le « pain point » ou l’Innovation : Détaillez le problème ou l’innovation que vous souhaitez adresser avec ce cas d’usage. Procédez à une description approfondie de la manière dont le cas d’utilisation résoudra le problème, en évitant de mentionner les solutions techniques à ce stade. La faisabilité technique et le choix des solutions seront abordés ultérieurement.
- Spécifier les données nécessaires : Identifiez les types de données requis et leurs sources pour le bon fonctionnement du cas d’usage.
- Identifier les acteurs impliqués : Précisez qui participera à l’équipe projet pour la construction et le déploiement du cas d’usage, ainsi que qui en bénéficiera (utilisateur final)
Étape 3 : Prioriser les cas d’usage
Après avoir établi la liste des objectifs métiers et leur faisabilité, la priorisation des cas d’usage se fait en trois étapes :
- Définir l’impact Business : Évaluer l’impact business associé à chaque objectif.
- Étudier la faisabilité : Analyser le budget, le temps, et les ressources nécessaires.
- Analyser l’enjeu critique : Évaluer l’importance critique du projet, par exemple en termes de conformité règlementaire.
Chaque critère reçoit une notation déterminant son niveau de priorité (faible, moyen, fort). Ces dimensions sont pondérées et organisées en ordre de priorité, facilitant la sélection des cas d’usage.
Pour enrichir ces étapes, il est crucial de recueillir des informations pertinentes (via des atelier avec les personnes clés, ou encore via des entretiens en one ot one). Une matrice de scoring est alors utilisée pour prioriser les cas d’usage. Les critères incluent des aspects financiers, techniques (disponibilité et fiabilité des plateformes internes), humains (compétences disponibles et possibilité de recrutement dans les délais du projet), et la qualité des données (granularité, référence). Bien que cette liste ne soit pas exhaustive, elle constitue une première étape de sélection avant d’approfondir l’analyse des différents cas.
Top 5 points à considérer lors de la rédaction d’un Use Case :
☑ Valider les Use Cases avec les utilisateurs finaux afin de garantir la compréhension et l’adéquation aux besoins réels.
☑ Évoquer les solutions ou technologies dans le Use Case : Se concentrer sur le problème à résoudre plutôt que sur la solution technologique.
☑ Évoquer les solutions ou technologies dans le Use Case : Se concentrer sur le problème à résoudre plutôt que sur la solution technologique.
☑ Considérer le Use Case comme un document vivant, sujet à des ajustements au fil du temps.
☑ Mutualiser des Use Cases pour gagner du temps : Lotir les besoins en différents Use Cases facilite la lecture et assure plus d’agilité.
☑ Être factuel, faire des efforts de mise en forme, utiliser un langage compréhensible par les métiers/utilisateurs pour éviter la perte de compréhension du document.
